Evaluation in vitro de l'action antifongique des huiles essentielles d'origan et de girofle et de leurs composés majoritaires in vivo : Application dans la prophylaxie et le traitement de la condidose vaginale sur des modéles de rat et de souris immunodéprimés

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Evaluation in vitro de l'action antifongique des huiles essentielles d'origan et de girofle et de leurs composés majoritaires in vivo : Application dans la prophylaxie et le traitement de la condidose vaginale sur des modéles de rat et de souris immunodéprimés

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Title: Evaluation in vitro de l'action antifongique des huiles essentielles d'origan et de girofle et de leurs composés majoritaires in vivo : Application dans la prophylaxie et le traitement de la condidose vaginale sur des modéles de rat et de souris immunodéprimés
Author: Chami, Fouzia
Abstract: L’activité antimicrobienne des huiles essentielles (HE) extraites des plantes aromatiques a été largement décrire in vitro dans plusieurs études. La première partie de ce travail consiste à tester l’activité antifongique d’une vingtaine d’HE de familles chimiques différentes sur trois souches différentes de Saccharomyces cerevisiae. En utilisant une méthode améliorée et standardisée dans notre laboratoire. Ce test montre que les HE d’origan et de girofle ont été choisies afin d’étudier le mécanisme d’action fongicide sur Saccharomyces cerevisiae. La lyse des cellules fongiques se traduit par une libération du contenu cellulaire absorbant à 260 nm. En plus l’observation au microscope électronique à balayage montre que l’enveloppe cellulaire de S.cerevisiae traitée par ces deux huiles d’origan et de girofle est fortement altérée. La deuxième partie de travail consiste à mettre en évidence l’activité anticandidosique in vitro du carvacrol et de l’eugénol, composé majoritaires phénoliques respectifs des HE d’origan et de girofle et de tester cette activité in vivo en utilisant le modèle expérimental de la candidose vaginale chez le rat immunodéprimé. Ces deux composés majoritaires sont utilisés en prophylaxie et en traitement thérapeutique. L’efficacité des deux types de ces deux molécules est mise en évidence par des techniques microbiologiques et histologiques en comparaison avec la nystatine utilisée comme traitement de référence. Les résultats obtenus montrent le traitement prophylactique au carvacrol élimine entièrement la charge fongique vaginale des rats infectés alors que le traitement par l’eugénol réduit le nombre d’unités formant colonie (UFC) de Candida albicans dans les vagins des rats infectés de 98 ,90% 10 jours après l’inoculation. Le traitement thérapeutique par le carvacrol pendant 7 jours consécutifs est capable d’éradiquer le charge fongique vaginale chez 7/9 des rats infectés, alors que celui par l’eugénol est capable de guérir 2/9 des animaux infecte et les 7/9 restants montrent un pourcentage de réduction d’UFC de 84,83% dans leur vagin. Sur le plan histologique, tous les rats traités montrent une absence totale de C.albicans dans leur lumière vaginale contrairement aux témoins infectés non traités qui montrent une présence remarquable de C.albicans dans toutes ses formes dans la lumière vaginale révélée par la coloration PAS (Peridic Acid.Schiff). Les résultats obtenus avec le traitement par la nystatine utilisée à 10 x CMI confirment la validité de ce modèle expérimental. La troisième partie du travail consiste à évaluer l’activité anticandidosique du carvacrol et de l’eugénol en utilisant comme modèle expérimental la candidose vaginale œstrogène dépendant chez la souris immunodéprimée. Cette activité est évaluée microbiologiquement après un traitement thérapeutique de cinq jours. Ce traitement a été comparé à celui de la nystatine utilisée comme témoin de référence. Les résultats montrent que le traitement par le carvacrol est efficace puisque 6/8 des animaux sont complètement guéris. Les deux animaux restants ont une charge fongique significativement plus faible que celle des témoins positifs (90% de réduction). Cinq jours après l’arrêt du traitement, aucune récidive n’a été observée. Le traitement par l’eugénol s’avère aussi efficace puisque 5/8 des animaux sont guéris au bout de cinq jours de traitement après lesquels aucune récidive n’a été constatée. Le traitement par la nystatine permet une guérison de tous les animaux. Néanmoins, 25% d’entre eux montrent une récidive de l’infection cinq jours après l’arrêt du traitement. En conclusion ; le carvacrol et l’eugénol peuvent être considérés comme une base pour la mise au point d’une nouvelle génération très prometteuse d’agents antifongiques naturels pouvant être utilisés contre les infections rebelles aux gents antifongiques classiques.
Date: 2005-02-12

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