Sécheresse agricole au Maroc et raisonnement de l'irrigation d'appoint

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Sécheresse agricole au Maroc et raisonnement de l'irrigation d'appoint

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Title: Sécheresse agricole au Maroc et raisonnement de l'irrigation d'appoint
Author: Barakat, Fatna
Abstract: Ce travail est une approche basée sur l’étude des effets de la sécheresse sur la production agricole. L’étude du climat ‘a été abordée, en second lieur, que pour expliquer ces effets de la sécheresse. Ainsi, pour déterminer les années de sécheresse agricole qui ont touché le Maroc entre 1940 et 1999, nous avons calculé la moyenne mobile de la production nationale des céréales (sur un pas de 5 ans) et établi la courbe de régression entre cette moyenne et le temps (années) avec son intervalle de confiance. Les années sèches, qui ne sont autres que les années dont la production est inférieure ou égale à la limite inférieure de cet intervalle de confiance. Un indice de déficit en production par rapport à cette courbe de régression, considéré come la production normale, a été utilisé pour estimer l’intensité de la sécheresse. Sur le plan climatique, les sécheresses ont été étudiées dans huit grandes régions céréalières au Maroc. Elles ont été toujours accompagnées d’un déficit pluviométrique supérieur à 20% et, lorsque ce déficit atteint une moyenne de 37 % la sécheresse devient certaine. La distribution des précipitations dans l’année semble jouer un rôle de moindre important dans l’avènement de la sécheresse. Pour une alerte précoce à la sécheresse agricole (début de la compagne agricole), un indice de déficit pluviométrique relatif à la période allant de Décembre à Février s’est révélé, un bon indicateur. Parmi les techniques suggérées dans l’atténuation des effets de la sécheresse, il ya lieu de citer l’irrigation d’appoint où le choix des stades sensibles à l’eau est d’un intérêt capital. Afin d’étudier la réponse du blé à la sécheresse (absence totale de tout apport d’eau) et à un déficit hydrique limité (apport de 50% de l’évapotranspiration maximale) en fonction des phases de développement, un essai a été mené sur pots sous erre en utilisant deux types de sol ; sablonneux et argileux. Les résultats obtenus ont montré que la résistance du blé à la sécheresse est maximale pendant le tallage (chute de rendement entre 13 et 33% selon le type de sol) et très faible entre le gonflement et la floraison (chute de rendement de 100% après une sécheresse de 15 jours quel soit le type de sol). Un déficit hydrique de 50% ETM, appliqué pendant le tallage, a affecté légèrement le rendement sur le sol argileux (diminution de 8%) et l’a amélioré sur le sol sablonneux (augmentation de 11%). Le sol argileux à plus grande capacité de rétention hydrique a atténué fortement l’effet de la sécheresse mais ne dehors de la phase critique « gonflement-floraison ». La faculté du tallage du blé s’est révélée un caractère à proscrire dans la mesure où 59 % des talles formées régressent, ce qui constitue une source de perte d’eau. Le tallage tardif provoqué par une reprise des irrigations à l’épiaison après une sécheresse appliquée à partir du gonflement, engendre une production de qualité médiocre (grains totalement échaudés).
Date: 2000-06-24

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