Volcanisme syn à post orogénique du néoprotérozoïque de l'Anti-Atlas : Implications pétrogénétiques et géodynamiques

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Volcanisme syn à post orogénique du néoprotérozoïque de l'Anti-Atlas : Implications pétrogénétiques et géodynamiques

Show simple item record


dc.contributor.author Bajja, Ali
dc.description.collaborator El Boukhari, A. (Président)
dc.description.collaborator Bout Aleb, M. (Rapporteur)
dc.description.collaborator Chabane, A. (Rapporteur)
dc.description.collaborator Saquaque, A. (Examinateur)
dc.description.collaborator Aarab, M. (Examinateur)
dc.description.collaborator Aghzer, M. (Examinateur)
dc.date.accessioned 2010-05-24T14:26:02Z
dc.date.available 2010-05-24T14:26:02Z
dc.date.issued 1998-06-06
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/123456789/5945
dc.description.abstract Le néoprotérozoïque (précambrien terminal) de l’Anti-Atlas comprend entre autre des faciès volcaniques de composition basiques, intermédiaire et acides. Il s’agit d’une suite volcanodétritique à dominance volcanique. Les principaux faciès volcaniques sont : des andésites basiques et acides, des dacites, des tufs, des ignimbrites et des rhyolites auxquels sont associés des faciès plutoniques (granites, monzogranites et diorites). Ces roches volcaniques sont connues sous le terme de "la série de Ouarzazate", objet de ce travail. L’âge exact de cette série est sujet à discussion en raison des datations sporadiques faites essentiellement par la méthode Rb-Sr. Toutefois la plupart des auteurs s’accordent à la située entre 620 et 580 Ma malgré des âges beaucoup plus récents de certains granites qui lui sont associés. Si cette série a été distinguée de la série d’Anzi à laquelle elle se succède. Pour nous les termes volcaniques de cette dernière ne sont qu’une partie intégrante du premier ensemble de la série de Ouarzazate en raison de leur similitude tant pétrographique que géochimique. La présente étude nous a permis de distinguer une grande diversité de faciès au sein de ces roches, lesquelles ont été jusqu’à alors attribuées à une même suite volcanique de type calcoalcaline. En effet nous avons démontré deux ensembles complément différents. Un premier ensemble basal, dans lequel nous avons regroupé les termes intermédiaires et acides et un second sommital purement basaltique. Dans le détail les données minéralogiques et géochimiques nous ont permis de distinguer au sein même de chaque ensemble deux tendances magmatiques. Des andésites basiques et certaines dacites, bien que volumiquement limitées, se démarquent du reste du premier ensemble à affinité calcoalcaline, en affichant un penchant tholéïtique. La position médiane dans la suite volcanique en plus de la présence du proxène (augites et diopsides) et leur richesse en élément compatibles constituent suffisamment d’arguments pour leurs discriminations. A l’instar des roches précédentes, les basaltes du second ensemble montrent aussi deux tendances intimement liées. Il s’agit d’une lignée tholéïtique de type continental et d’une tendance traditionnelle à alcaline. Les essais pétrogéntiques entrepris dans cette étude ont permis de lier la genèse des magmas générateurs de ces roches à l’intervention de plusieurs facteurs rendant délicats voire impossible de généraliser un même modèle à toute la chaîne. Ainsi en plus de la fusion partielle et de la cristallisation fractionnée, facteurs prépondérants à l’échelle locale se surimpose l’effet d’une contamination crustale indéniable. Cette dernière constituerait la source des enrichissements en éléments lithophiles communément connus dans les zones de subduction, comme c’est le cas ici. De point de vue géotéctonique nous avons pu mettre en évidence les liens de mise en place de ces roches aussi bien calco-alcalines que tholéïtiques avec une zone de subduction. Par voie de conséquence nous pouvons attribués à cette série de roches un caractère syn-subduction probablement dans son stade final sans toutefois atteindre le stade post collisionnel. Cette possibilité est d’ailleurs reconnue actuellement du fait que bon nombre d’auteurs s’accordent sur le fait que la production des magmas se maintienne pendant plusieurs dizaines de million d’années après la fin du fonctionnement de la subduction. L’évolution d’une tectonique distensive à caractère graduelle dans le temps serait responsable de la mise en place des roches étudiée. Si l’on admet un scénario pareil nous pouvons intégrer toutes les composantes magmatiques mises en évidence dans ce travail à savoir, une activité volcanique calco-alcaline à dominance acide lors d’un stade syn à post subduction suivi d’un stade où apparaissent les premières tholéïtes de types continentales dont les représentants sont des andésites, dacites auxquelles nous associons les premiers niveaux basaltiques de même tendance et en dernier lieu un magmatisme transitionnel à alcalin. Il est à rappeler ici, que des granites alcalins ainsi que les phonolites et de rares syénites ont été décrites dans l’Anti-Atlas aussi attribués à ce cycle du Précambrien. en
dc.format.extent 26112 bytes
dc.format.mimetype application/msword
dc.language.iso fr en
dc.publisher Université Chouaib Doukkali, Faculté des Sciences, El Jadida en
dc.relation.ispartofseries Th-552/BAJ
dc.subject Pétrologie en
dc.subject Volcanisme syn en
dc.subject Post orogénique en
dc.subject Néoprotérozoïque en
dc.subject Anti-Atlas en
dc.subject Pétrogénétique en
dc.subject Géodynamique en
dc.title Volcanisme syn à post orogénique du néoprotérozoïque de l'Anti-Atlas : Implications pétrogénétiques et géodynamiques en
dc.description.laboratoire Géologie, (Départ.)

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show simple item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account