Confrontation cyto-histologique en pathologie thyroïdienne

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Confrontation cyto-histologique en pathologie thyroïdienne

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Title: Confrontation cyto-histologique en pathologie thyroïdienne
Author: Miftah, Aziz
Abstract: En pathologie thyroïdienne, la démarche diagnostique conduisant à la chirurgie pour suspicion de malignité, peut répondre à deux préoccupations différentes : laisser passer le moins possible de cancers et opérer le moins possible à titre diagnostique. Le but de notre étude est de préciser l’intérêt de la cytoponction en pathologie thyroïdienne à travers l’évaluation d’une série rétrospective de 178 cytoponctions thyroïdiennes colligées entre janvier 1995 et décembre 2002 au service de chirurgie générale de l’aile II (Pr F. El Fares) au CHU de Casablanca. Nous rapportons dans ce travail les résultats d’une confrontation entre les données cytologiques de la cytoponction à l’aiguille fine et l’histologie. Sur une période de 8 ans, 386 malades ont été hospitalisés pour affection thyroïdienne. Parmi les malades hospitalisés, 178 (46%) ont eu une cytoponction dont 166 ont été opérés. Seulement 128 malades opérés ont eu une cytoponction interprétable, par conséquent, 128 confrontations cytohistologiques ont été réalisées. Nos résultats sont plus faibles que ceux de la littérature, en terme de sensibilité qui est de 38,7%. La spécificité est de 86,6 % concordant avec la littérature. Notre pourcentage de lésions considérées à tort comme étant bénignes (FN) est de 18,5%, et celui de lésions considérées à tort comme étant malignes (FP) est de 52%. Notre valeur prédictive positive est de 48% et la valeur prédictive négative est de 81,5%. La fiabilité globale de cette méthode est de 75% sans oublier le pourcentage important de cytoponctions non interprétables de 22,5%. La cytoponction a permis le diagnostic de 60% de carcinomes papillaires purs et 10% de carcinomes papillaires à différenciation vésiculaire, mais aucun carcinome vésiculaire n’a pu être diagnostiqué. Ce qui permet de conclure et conformément à la littérature, que la cytoponction est plus fiable dans le carcinome papillaire pur, et que le diagnostic du carcinome vésiculaire n’est pas cytologique. A noter que nos résultats se sont améliorés au fil des années, puisque dans la deuxième moitié de la durée d’étude (1999-2002), la sensibilité est passée de 10% à 52,4%, le taux de faux positifs a diminué de 70% à 39%, et la valeur prédictive positive est passée de 14,3% à 61,1%. La cytoponction occupe une place prépondérante parmi les autres examens complémentaires (échographie, scintigraphie) dans la démarche diagnostique . La cytoponction étant une technique dépendante de l’opérateur (préleveur et cytopathologiste), il faut améliorer la qualité des prélèvements et d’interprétation cytomorphologique, s’aider de l’échographie, connaître les limites de la méthode, et à côté de la lecture cytologique traditionnelle peuvent être utilisées de nouvelles techniques des marqueurs tumoraux.
Date: 2003

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