Les indices et la preuve entre médecine légale et chariâa islamique ( Prenant comme modèle Surate Youssef )

Abstract

La médecine légale est l’une des sciences que le Coran a confirmé l’importance dans le domaine de preuve pénale. Ceci à travers « Surate Youssef » dont les significations concordent avec les règles médico-légales dans plusieurs situations. L’Islam considère que tout ce qui menace la sécurité des gens et leurs biens est un crime contre lequel on doit lutter, et puisque c’est une religion de justice, elle met le point sur le nécessité de preuve avant le jugement et la punition des criminels. L’histoire de la preuve est antique et remonte au début de l’humanité, ses moyens sont multiples et se divisent en deux groupes importants : les moyens directs qui représentent des directives directes sur le déroulement du crime et les indices qui sont des preuves indirectes parce qu’elles sont basées sur des faits connus et précis pour affirmer les faits inconnus du crime. Le concept de ces indices s’est développé avec le progrès scientifique dans le domaine de la médecine légale pour revêtir un aspect scientifique certain et confiant. Et parce que l’Islam est une religion de buts, il n’a pas limité les moyens de preuve, mais considère tout ce qui mène au droit et à la vérité une authentique preuve. L’expertise médico-légale occupe, en raison des indices médicaux sur quoi elle se base, une place importante dans la « chariâa islamique » car beaucoup de jugements en sont basés depuis les premières époques de l’Islam. C’est sûr que « Surate Youssef » y est le modèle idéal, en traitant des problèmes juridiques en se basant sur des signes médico-légaux qui consistent à la présence de traces de sang et déchirures d’habits, ceci sans omettre la « Sunna du prophète » et la vie des « Sahabas » qui incluent des situations pratiques de médecine légale dans plusieurs faits.