Traitement chirurgical des tumeurs épithéliales malignes de l'ovaire

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Traitement chirurgical des tumeurs épithéliales malignes de l'ovaire

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Title: Traitement chirurgical des tumeurs épithéliales malignes de l'ovaire
Author: Kabbaj, Fouad
Abstract: Nous relatons une étude rétrospective à propos de 41 cas de tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire, colligées au service de gynécologie obstétrique C de la maternité Lalla Meryem au CHU Ibn Rochd à Casablanca pendant une durée de 4 ans allant de janvier 2001 à décembre 2004. Le profil épidémiologique de nos patientes se marque par l’age moyennement élevé avec une moyenne de 55 ans. Environ la moitié de nos patientes est en pleine activité génitale et le tiers est nulligeste. Une symptomatologie longtemps latente et peu spécifique ainsi qu’un délai de consultation explique que les deux tiers de nos malades consultent pour une masse abdomino-pelvienne au stade III ou IV. Le diagnostic paraclinique repose essentiellement sur l’échographie abdomino-pelvienne réalisée chez toutes nos patientes, elle a objectivé la masse chez 91% des cas. Le tiers des patientes a bénéficié d’un dosage du CA125 avec une valeur moyenne de 157,06 U/ml. Le traitement des tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire se doit multidisciplinaire. La séquence chirurgicale est capitale et elle est la première étape thérapeutique pour asseoir le diagnostic anatomopathologique de la tumeur, sa stadification, et permettre son exérèse. La voie d’abord est une médiane sous ombilicale, le premier temps est exploratoire. Ainsi 8 de nos patientes sont au stade I, 8 au stade II, 16 au stade III et 9 au stade IV. Une chirurgie radicale est pratiquée dans 26 cas, réalisant une hystérectomie totale sans conservation annexielle, l’omentectomie complète est réalisée dans 24 cas. Sept patientes ont eu une simple biopsie. Nos suites opératoires sont marquées par un décès par choc cardiogénique. Dans notre pratique une chimiothérapie adjuvante est systématique devant toute tumeur infiltrante au stade Ic et au-delà, elle était de type Endoxan, Cysplatine et Cyclophosphamide, un minimum de six cures est nécessaire. La surveillance régulière de nos malades requiert un examen clinique, une échographie abdomino-pelvienne et un dosage du CA125. Au cours de cette surveillance 3 cas de récidives et 4 cas de métastases ont été notés. Une 2éme chirurgie a été réalisée dans 23 cas et comprenait un traitement radical pour 11 patientes, suboptimal pour 10 patientes et elle était impossible pour 2 patientes. Le consensus n’est pas atteint pour le traitement des tumeurs malignes de l’ovaire : D’une part pour la place de la séquence chirurgicale dans le traitement multidisciplinaire des tumeurs de l’ovaire. En effet, la thèse d’une chirurgie toujours première n’acquiert pas l’unanimité, et celle d’une chirurgie d’intervalle se discute. D’autre part pour l’étendue de l’exérèse qui oscille entre la chirurgie radicale et supraradicale dont le bien fondé reste à prouver. Toutefois une chirurgie optimale rend la chimiothérapie plus efficiente et améliore par voie de conséquence le pronostic. Et enfin l’intérêt d’une laparotomie de réévaluation dite de « second look » est largement controversé. Malgré les progrès indéniables acquis dans le domaine de la chirurgie et celui de la chimiothérapie, le pronostic de ces tumeurs reste réservé d’où l’intérêt de sélectionner les femmes à risque génétique afin de diagnostiquer le néoplasie à un stade précoce et par conséquent améliorer son pronostic.
Date: 2006

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