Cancer bronchique primitif chez la femme

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Cancer bronchique primitif chez la femme

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Title: Cancer bronchique primitif chez la femme
Author: Bonoudi, Thierry Kpatindé
Abstract: Notre étude rétrospective porte sur 34 cas de cancers bronchiques primitifs féminins colligés au service des Maladies Respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca, durant une période de 7 ans ( Janvier 1996 –Décembre 2002). Elle retrouve une fréquence moyenne de 2,2 % pour un sex-ratio d’environ 20, une moyenne d’âge de 60 ans (34-76 ans). Le tabagisme actif est présent chez 10 patientes (29,4 %) et le tabagisme passif dans 35,3 %. 79,4% des malades sont des femmes au foyer et des antécédents pathologiques respiratoires existent dans 20,6 % des cas (antécédents extra thoraciques : 58,8 %). La toux notée dans plus de 80% des cas, suivie des douleurs thoraciques (76,5%), de la dyspnée (61,8%) puis de l’hémoptysie (29,4%). Le délai du diagnostic est en moyenne de 5 mois. Les signes notés à l’examen physique sont le syndrome de condensation (38,2%), le syndrome d’épanchement liquidien (29,4%), une altération de l’état général (76,5 %) et des signes d’extension à distance, présents dans 67,6% des cas. L’examen était normal dans 29,4%. La radiographique thoracique (face + profil), pratiquée chez toutes les malades a souvent été anormale. La fibroscopie bronchique a été pratiquée chez 32 patientes (94,1%). La TDM, avec des coupes à hauteur des surrénales a été réalisée dans 52,9% des cas. Le diagnostic a permis de mettre en évidence une majorité de cancers épidermoïdes (61,8%) par rapport à l’adénocarcinome (23,5%). Une seule patiente a bénéficié d’une chirurgie d’exérèse (lobectomie supérieure gauche). La chimiothérapie et la radiothérapie ont été institués chacune à 6 occasions. Le suivi post thérapeutique des malades est en général très difficile. Au total, notre étude rapporte dans l’ensemble les mêmes données épidémiologiques que sous d’autres cieux, ainsi que les difficultés thérapeutiques inhérentes à la prise en charge, liées surtout à un coût exorbitant par rapport à un pronostic relativement mauvais. Elle s’en écarte en ce qui concerne la fréquence des types histologiques rencontrés : la prédominance mondiale de l’adénocarcinome chez la femme est reconnue, ce qui n’était pas le cas dans notre travail, caractérisé par la fréquence du carcinome épidermoïde. Enfin, les données actuelles montrent qu’encore une fois, la prévention par la lutte anti-tabac demeure le cheval de bataille en matière de cancer bronchique féminin.
Date: 2004

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