Acromégalie : ( Etude de cas et revue de la littérature )

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Acromégalie : ( Etude de cas et revue de la littérature )

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Title: Acromégalie : ( Etude de cas et revue de la littérature )
Author: Amir, Houda
Abstract: Cette étude rétrospective porte sur 15 cas d'acromégalie colligés au service d'endocrinologie et maladie métabolique du CHU Ibn Rochd entre janvier 1990 et avril 2002. A l'issue de cette étude analytique, confrontée aux données de la littérature, nous avons constaté que cette affection est rare mais grave du fait de ses complications et de son diagnostic tardif. Notre série est composée de 9 hommes et de 6 femmes. L'âge moyen de nos malades lors du diagnostic est de 51 ans avec des extrêmes de 32 et 80 ans. Le délai diagnostique moyen chez nos patients est de 9 ans avec des extrêmes de 1 et 20 ans. Les motifs de consultation sont dominés par la dysmorphie acrofaciale constatée par l'entourage mais n'inquiétant pas les malades. Des complications telles que le diabète et le goitre, la cardiomyopathie ont aussi été révélateurs de l'acromégalie chez 3 de nos malades. Chez tous les patients de notre série, l'acromégalie était due à un adénome hypophysaire. L'acromégalie était typique cliniquement chez tous les patients avec un syndrome tumoral dans 80% des cas. L'affirmation du diagnostic reposait sur le dosage de GH plasmatique dont la valeur moyenne chez nos patients était de 49,4µg/l, le test de freinage de GH à l'HGPO n'a été réalisé chez aucun patient. Le dosage de l'IGFI a été effectué chez 1 seul patient, il était supérieur à la valeur normale. L'exploration radiologique qui a reposé sur la TDM et l'IRM hypophysaire a montré 3 cas de microadénome et 12 cas de macroadénome. Sur le plan thérapeutique, 7 cas de macroadénomes ont été opérés par voie transphénoïdale. On a noté une rechute chez 2 patients qui ont été opérés, après un recul de 2 ans. Le traitement médical à base d'analogue de somatostatine a été prescrit après refus d'une réintervention chirurgicale chez 2 patients dont un a présenté une récidive de macroadénome et l’autre un résidu tumoral. La radiothérapie a été réalisée chez 2 patients présentant une récidive de macroadénome hypophysaire après refus d’une réintervention chirurgicale. Elle a été aussi utilisée chez un patient qui a refusé l’adénomectomie. Le taux élevé d'échec de la chirurgie hypophysaire et le coût élevé des analogues de la stomatostatine rendent très difficile la gestion de cette affection.
Date: 2004

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