Etude comparative de l'éfficacité de la ventoline par voie inhalatoire et la voie intraveineuse dans l'asthme aigue grave ( A propos de 120 cas )

Abstract

L’asthme aigu grave(AAG) est une pathologie fréquente, qui peu mettre en jeu le pronostique vital, le traitement doit être instauré d’une façon urgente, ainsi le choix de la voie d’administration des médicaments dépend de certains facteurs notamment l’âge, la gravité de la crise, le rapport dose-effets et les effets secondaires, ainsi les deux voies d’administration des bêta-mimétiques (IV et nébulisés) sont restées en compétition très longtemps et plusieurs études ont donc tenté de comparer ces deux voies en terme d’efficacité, mais les résultats restent toujours un sujet de controverse, cependant l’objectif de notre étude est de comparer l’efficacité des deux voies d’administration du salbutamol en intraveineux continue et en nébulisation continue dans l’AAG. C’est une étude prospective randomisée en double aveugle qui a était réalisée au service des urgences du CHU Ibn Rochd de Casablanca et ayant concerné 120 patients admis pour AAG, d’où l’on a exclu les patients intubés d’emblée, les crises d’asthme légères, modérées et sévères, puis ils ont été répartis en deux groupes de 60, l’un c’est le groupe N destiné à la nébulisation continue de salbutamol à raison de 5mg dilué dans 4 CC de sérum salé et l’autre groupe IV pour reçevoire du salbutamol en intraveineux à raison de 0,1-0,2µg/kg/min, doublé toutes les 15 minutes jusqu'à 8mg/h si absence d’amélioration. En effet tous les participants ont reçu de l’oxygène et de l’hémissuccinate d’hydrocortisone en intraveineuse. Puis l’évaluation était basée sur les paramètres cliniques, gazométriques, hémodynamiques et la présence ou non d’effets secondaires et ceci toutes les 15 minutes durant la première heure puis toutes les heures durant 24 heures. L’analyse statistique a été faite par le test de student et le test chi2 corrigé (p<0,05), puis le logiciel Epi-info. Nos résultats montre la supériorité de la nébulisation continue dans le traitement de l’AAG, avec une meilleure tolérance donc peu d’effets secondaires et du point de vue aggravation elle est négligeable, par contre la voie IV est peu efficace avec un taux d’aggravation très important et expose à trop d’effets secondaires.