Contusions abdominales : Quand opérer ?

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Contusions abdominales : Quand opérer ?

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Title: Contusions abdominales : Quand opérer ?
Author: Ouarga, Loubna
Abstract: L’attitude non interventionnelle vis-à-vis des contusions abdominales est de plus en plus privilégiée. Le but de ce travail rétrospectif réalisé dans le service des urgences du CHU Ibn Rochd de Casablanca est de déterminer les indications opératoires et les facteurs pronostiques des contusions abdominales. Nous avons analysé les dossiers cliniques de 135 patients hospitalisés à la SAUV, pour contusion abdominale durant 24 mois, d’Avril 2000 jusqu’Avril 2002. Nous avons constaté une fréquence de 2,06% des traumatismes abdominaux fermés. L’adulte jeune de 34,9  17,1 et le sexe masculin (81,1%) étaient les plus touchés. Les accidents de la voie publique ont constitué de loin l’étiologie la plus fréquente (78,6%), le plus souvent sous forme de polytraumatisme (94,8%). Le bilan lésionnel clinique est le premier élément de la stratégie diagnostique. L’échographie abdominale réalisée dans presque tous les cas (85%) a révélé un épanchement intrapéritonéal dans 72,2%, et des lésions des viscères avec une fréquence variable de 1 à 17,4%. Le scanner abdominal n’a été réalisé que chez 16,6% des patients. Il avait permis une meilleure étude des lésions viscérales (5 à 31%) surtout les lésions urinaires (31,8%). 20 patients étaient opérés avec 14 patients précocement, 6 patients au cours du TNO et 2 patients réopérés. L’état hémodynamique instable avait conduit à une exploration chirurgicale dans 85,71% avec une valeur significative, ainsi que l’hémopéritoine de grande abondance dans 64,28%. L’analyse scannographique des lésions viscérales, surtout rénales, avaiet déterminé la nécessité d’intervention chirurgicale avec une valeur significative dans 28,57%. Les gestes opératoires, au maximum conservateurs étaient réduits au contrôle du saignement et des lésions des viscères creux. La mortalité globale était de 38%. Le choc hémorragique était la cause majeure des décès précoces. Le pronostic était étroitement lié au score ISS au délai d’admission, à la TAS d’admission, aux associations lésionnelles et à la présence d’un épanchement intra-abdominal de grande abondance. Le traitement chirurgical « définitif » en un seul temps n’est plus impératif. Initialement, il faut traiter les urgences : hémostase et réanimation. La reprise chirurgicale n’est envisagée que si le patient est stabilisé.
Date: 2005

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