L'accident ischémique cérébral du sujet jeune : Aspects étiologiques ( Etude de série )

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L'accident ischémique cérébral du sujet jeune : Aspects étiologiques ( Etude de série )

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Title: L'accident ischémique cérébral du sujet jeune : Aspects étiologiques ( Etude de série )
Author: El Omari, Samira
Abstract: Les accidents ischémiques cérébraux du sujet jeune sont, par pure convention, ceux survenant après 15 ans, et avant l’âge de 45 ans voire même 49 ans, selon les auteurs. Ils représentent globalement 10 % des accidents vasculaires cérébraux tout âge confondu. Notre série a réuni 47 patients (27 femmes et 20 hommes) âgés de 16 à 49 ans (âge moyen : 36,4 +/- 9,71), porteurs d’un accident vasculaire cérébral ischémique constitué, admis sur une période de 7 ans et confirmé par la TDM, l’IRM ou les deux. Ce travail nous a permis de noter que la répartition topographique de l’AIC du sujet jeune ne différait pas de celle du sujet âgé, constatation également retrouvée dans la littérature. Sur le plan étiologique, nous avons noté la présence des FDRV habituels tels l’HTA, le diabète, l’obésité, le tabac, la contraception orale, la migraine ou l’AIT. La cause a été retrouvée chez 33 cas : 4 origines cardiovasculaires, 12 cas d’athérosclérose, 6 angéites, 9 causes hématologiques, 1 Mitochondriopathie et 1 traumatisme crânien. L’origine de l’AIC est restée indéterminée chez 14 patients soit 29,8%, soulignant ainsi la nécessité de pratiquer de façon systématique et précoce l’échodoppler des vaisseaux du cou ainsi que l’ETO en cas de normalité de l’ETT. Le traitement dans notre série, se basait à la phase aigue de l’accident surtout sur les neuroprotecteurs et les antiagrégants plaquettaires, et ultérieurement sur la prévention secondaire, le traitement étiologique et symptomatique. Le pronostic vital et fonctionnel est globalement meilleur que chez le sujet âgé. Trois patients de notre cohorte décédèrent précocement et les 44 survivants furent suivis en moyenne 17,7 mois +/- 13,4. Environ 65,4% des patients avaient gardé des séquelles mineures compatibles avec une autonomie. L’analyse plus fine des résultats a permis de noter une plus grande autonomie et une meilleure récupération chez les patients qui ont bénéficié d’une rééducation prolongée en milieu hospitalier. Ceci devrait amener à la création de centres de réadaptation fonctionnelle en moyen et long séjour.
Date: 2005

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