Effets inhibiteurs de la stimulation des afférences linguales et du cortex masticateur sur la déglutition : Etude chez le mouton au niveau des muscles de la langue et des neurones de commande

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Effets inhibiteurs de la stimulation des afférences linguales et du cortex masticateur sur la déglutition : Etude chez le mouton au niveau des muscles de la langue et des neurones de commande

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Title: Effets inhibiteurs de la stimulation des afférences linguales et du cortex masticateur sur la déglutition : Etude chez le mouton au niveau des muscles de la langue et des neurones de commande
Author: Lamkadem, Mohammed
Abstract: Chez le mouton anesthésié, les muscles rétracteurs de la langue (hyoglosse, styloglosse) déchargent sensiblement en phase avec le muscle géniohyoïdien pendant le stade buccopharyngé de la déglutition induite par stimulation du laryngé supérieur ; par contre, le génioglosse (principal muscle de protrusion) n’est généralement pas actifs. Les muscles extrinsèques de la langue sont aussi actifs pendant les mouvements rythmiques de la mâchoire (essentiellement pendant la phase d’ouverture) déclenchés par une stimulation itérative du cortex masticateur. Par ailleurs, l’enregistrement de l’activité unitaire des neurones du noyau moteur du XII (microélectrodes métalliques extracellulaires) montre que des motoneurones des muscles de protrusion et de rétraction peuvent décharger pendant la déglutition dynamique entre les réseaux neuroniques qui commandent l’activité de ces motoneurones au cours de ces deux fonctions. L’étude de ces interactions montre que la déglutition peut être "inhibée" pendant les mouvements de mastication, et facilitée après. Par ailleurs, la stimulation (1 à 5 chocs à 500 Hz) des afférences linguales (nerf lingual ou glossopharyngien) ou du cortex masticateur, effectuée pendant la période de latence de la déglutition, provoque un retard ou une suppression des EMG de déglutition. Si la stimulation conditionnante est effectuée après le début de la déglutition, on obtient un arrêt transitoire des EMG ou une suppression de la fin de la décharge. Un effet identique a été obtenu sur la décharge déglutitrice des motoneurones du noyau du XII. Enfin, les effets "inhibiteurs" ont été retrouvés sur la décharge des interneurones du "centre déglutiteur", en particulier sur ceux localisés dans la réticulée parvicellulaire, 2 à 4 mm en avant de l’obex. Ces interneurones ont une décharge qui débute très tôt après la stimulation du laryngé supérieur, et qui s’accélère (activation déglutitrice) juste avant le début de l’EMG de déglutition ; ils jouent très certainement le rôle de "déclencheurs". La stimulation des afférences linguales ou du cortex masticateur effectuée pendant la décharge prédéglutitrice provoque une diminution de la fréquence des potentiels, d’autant plus marquée que le nombre de chocs est plus grand ; cet effet a pour conséquence, soit de retarder l’accélération de fréquence et la déglutition est décalée, soit d’empêcher cette accélération et la déglutition est alors supprimée.
Date: 1987-07-16

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