Activités corticales d'origines proprioceptive et cutanée chez le babouin ( Papio-papio ) : Analyses électrophysiologiques et pharmacologiques

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Activités corticales d'origines proprioceptive et cutanée chez le babouin ( Papio-papio ) : Analyses électrophysiologiques et pharmacologiques

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Title: Activités corticales d'origines proprioceptive et cutanée chez le babouin ( Papio-papio ) : Analyses électrophysiologiques et pharmacologiques
Author: El Kharroussi, Mohamed
Abstract: Le développement des potentiels évoqués corticaux somesthésiques (PES), les relations neurophysiologiques inter-aréales et les interactions corticales entre projections cutanées et/ou propriomusculaires sont étudiés en présence et en absence de bicuculline (antagoniste spécifique des récepteurs GABAA) (Singe Papio-papio vigile au repos). 1- Nous montrons chez le Singe vigile que l’administration de bicuculline à doses subconvulsives altère les PES recueillis par électrode focale en S1 et M1, après stimulation des afférences proprioceptives (nerfs sciatique interne ou externe) ou extéroceptives (nerf sural). On note en particulier une facilitation (x3) de l’onde P16 (qui exprime des activités corticales excitatrices profondes) et une réduction de N30 qui nous paraît être liée à une inhibition GABAergique superficielle. La drogue à doses juxta-convulsives induit des paroxysmes corticaux répétitifs de type épileptique. Ces effets témoignent d’un blocage d’activités GABAergiques inhibitrices (toniques et phasiques) dont certaines sont corticales. 2- L’analyse des effets de lésions corticales indique que les activités primaires corticales S1 se transfèrent par voie callosale en S1 (aire post-centrale) du côté opposé, et par liaisons inter-aréales en M1 (aire 4 pré-centrale) du même côté. Le transfert callosal est à l’origine du développement des PES ipsilatéraux. 3- Ces études de champs électrophysiologiques, la sensibilité pharmacologique de ces champs nous ont conduit à une modélisation des relations intercellulaires, attachées aux excitations et aux inhibitions développées dans les cellules pyramides (somas et dendrites). 4- En double stimulation, l’inhibition des messages conditionnés (cutanés ou musculaires), que crée en S1 et M1 l’activation des afférences conditionnantes met en relief le message conditionnant et paraît favoriser la spécificité du message. Nous avons observé cette inhibition GABAergique dans les cas d’interactions corticales homotopique intramodalitaire, intermodalitaire et en conditionnement hétérotopique (jambe droite-jambe gauche) en intra et intermodalitaire. Nous montrons que les effets d’inhibition, sont sensibles à la bicuculline, GABAergique ; ces effets ont une composante corticale. 5- Parallèlement, les courbes de masquage perceptifs obtenues chez l’Homme au repos et qui opposent les afférences extéro et proprio-extéroceptives montrent une relative similitude avec les courbes d’inhibition des PES obtenues chez le Singe vigile. Cette similitude suggère une intervention fonctionnelle des mécanismes GABAergiques dans les opérations initiales de la perception modalitaire et/ou spatiale. En conclusion les inhibitions observées pourraient participer à des opérations discriminatives perceptives, mais devraient aussi protéger l’activité corticale contre le déclenchement de décharges de type épileptique.
Date: 1988-07-06

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