Effets d'un anticorps monoclonal anti-vasopressine microinjecte dans le cerveau : Etudes histophysiologiques du système vasopressinergique paraventriculaire du rat

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Effets d'un anticorps monoclonal anti-vasopressine microinjecte dans le cerveau : Etudes histophysiologiques du système vasopressinergique paraventriculaire du rat

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Title: Effets d'un anticorps monoclonal anti-vasopressine microinjecte dans le cerveau : Etudes histophysiologiques du système vasopressinergique paraventriculaire du rat
Author: Arahmani, Amal
Abstract: Ce travail s’inscrit dans un projet plus global se proposant d’utiliser un "outil" immunologique pour intervenir spécifiquement in vivo sur un type donné de neurone peptidergique, et donc de tester la mise au point et la faisabilité d’un immunociblage éventuellement d’agents pharmacologiques sur ce type de neurones. Les résultats rapportés concernent le système vasopressinergique diencéphalique du rat, au niveau du noyau paraventriculaire (NPV) plus particulièrement, et les effets in vivo d’un anticorps monoclonal (ACM) murin anti-vasopressine. Nous avons, dans un premier temps, étudié les caractéristiques spatio-temporelles de la capture de l’anticorps microinjecté au niveau du NPV. Les résultats montrent que l’anticorps est internalisé in vivo et de manière spécifique par certain nombre de cytones et de dendrites vasopressinergiques. Cet anticorps est transporté vers les fibres éminentielles selon des modalités compatibles avec le flux axonal rapide des cellules neurosécrétrices. L’anticorps est également transporté vers des sites de projections extra-hypothalamiques à partir des neurones du NPV. Cette hétérogénéité de capture observée au niveau du NPV est à mettre en relation avec l’état fonctionnel du neurone. En effet, lorsque des états d’hyper et d’hypo-activité sécrétoire sont induits expérimentalement, d’importantes modifications du taux de capture de l’ACM et du nombre de neurones marqués sont observées en fonction de la stimulation imposée. L’anticorps internalisé, bien que de type igG1, donc dépourvu d’activité cytotoxique naturelle, semble intervenir sur les mécanismes de biosynthèse du peptide contre lequel il est dirigé. En effet, des modifications de l’incorporation d’un traceur radioactif constitutif de la molécule de vasopressine, sont observées au niveau des neurones qui internalisent l’anticorps microinjecté. Cette technique d’intervention appliquée au neurone vasopressinergique permet donc d’envisager la faisabilité d’un tel immunociblage, et de préciser les conditions de mise en œuvre ainsi que les limites d’un tel procédé dans le domaine de la neurobiologie des systèmes peptidergiques.
Date: 1987-07-03

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