Flux et processus de dégradation des apports allochtones particulaires dans un système fluvial : Importance relative de l'écotone rives

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Flux et processus de dégradation des apports allochtones particulaires dans un système fluvial : Importance relative de l'écotone rives

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dc.contributor.author Chergui, Hassan
dc.description.collaborator Debouzie, D. (Jury)
dc.description.collaborator Decamps, H. (Jury)
dc.description.collaborator Fontvieille, D. (Jury)
dc.description.collaborator Pattée, E. (Jury)
dc.description.collaborator Pautou, G. (Jury)
dc.description.collaborator Valla, G. (Jury)
dc.date.accessioned 2009-05-19T15:33:44Z
dc.date.available 2009-05-19T15:33:44Z
dc.date.issued 1988-07-12
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/123456789/3071
dc.description.abstract Les flux de matière organiques particules allochtone et autochtone et la dégradation de cette matière ont été suivis dans trois stations du réseau fluvial du Rhône : le chenal principal, un bras mort ouvert sur le fleuve (Lône des Pêcheurs) et un bras mort fermé, complètement isolé (Négria). Au niveau de la Lône des Pêcheurs, les apports allochtones (feuilles mortes, bois et autres débris) sont plus nombreux en automne (au moment de la chute des feuilles) et au printemps (au moment des crus). L’estimation quantitative et qualitative de ces apports rend compte de l’importance de l’écotone rives, surtout en période automnale, dans le fonctionnement du système aquatique. La production autochtone (Algues, Mousses et Macrophytes aquatiques) intervient également ; dans l’exemple considéré, sa contribution énergétique à l’écosystème est décalée, dans le temps, par rapport à la précédente. In situ, la dégradation des feuilles d’arbres : Aulne, Peuplier et Saule, en paquets (PQ) ou incluses dans des sachets à mailles de 0,3 (FM) et 10 mm (GM), a été suivie et comparée à celles des feuilles de macrophytes aquatiques : - La dégradation est toujours plus rapide pendant les premiers stades, où disparaissent les composés les plus accessibles, suivis d’un ralentissement progressif au cours duquel subsistent surtout la cellulose et la lignine. - Pour toutes les espèces étudiées, la dégradation dans les PQ et les GM est plus rapide que dans les FM par suite de l’action des invertébrés. - Quel que soit le milieu considéré, les essences terrestres disparaissent dans l’ordre suivant : Aulne – Peuplier – Saule. - Le Potamot, macrophyte submergé, se dégrade plus vite que les feuilles d’arbres : sa dégradation est plus rapide que celle de l’Aulne. - Le Phragmite, macrophyte émergé, a une vitesse de dégradation beaucoup plus faible : ici il disparaît à une vitesse équivalent à celle du Saule. Comme les espèces végétales choisies, les milieux sont contrastés à l’extrême. On note l’existence d’un certain gradient transversal dans le dégradation des feuilles. Celle-ci la plus rapide dans le chenal principal, elle l’est moins dans le bras mort ouvert sur le fleuve, et enfin elle est la plus lente dans le bras mort fermé, station la plus lénitique et la plus isolée du Rhône. Après le lessivage, sui s’opère en 1 à 10 j selon les essences, et dont l’impact, indépendant de l’existence d’un courant d’eau mais influencée par la température, est beaucoup plus rapide et plus grand sur les feuilles que sur les aiguilles de conifères, les principaux agents de la dégradation sont ici : - l’agitation de l’eau et ses effets indirects, notamment l’oxygénation. La dégradation est plus rapide en eau courante et bien oxygénée qu’en eau stagnante, - la colonisation par les champignons aquatiques, particulièrement les Hyphomycètes, qui varie selon le milieu considéré. L’occurrence de ces espèces fongiques est plus élevée dans le chenal principal du fleuve que dans ses bras morts, - l’action des invertébrés dilacérateurs. La rapidité de dégradation dans les eaux courantes est notamment liée à la présence de Gammares de grande taille, - et enfin, l’action de la température. Les résultats obtenus suggèrent que la température et, par suite, la saison influence le modèle de la dégradation. en
dc.format.extent 19968 bytes
dc.format.mimetype application/msword
dc.language.iso fr en
dc.publisher Université Claude Bernard - Lyon I, Villeurbanne en
dc.subject Analyse en
dc.subject Modélisation des systèmes biologiques en
dc.subject Ecologie des eaux douces en
dc.subject Flux en
dc.subject Processus de dégradation en
dc.subject Apport allochtone particulaire en
dc.subject Système fluvial en
dc.subject Importance relative en
dc.subject Ecotone rive en
dc.title Flux et processus de dégradation des apports allochtones particulaires dans un système fluvial : Importance relative de l'écotone rives en
dc.description.laboratoire Ecophysiologie, (UFR)
dc.description.laboratoire Biologie animale et écologie, (LAB.)

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