HEPATITE VIRALE G

Abstract

Découvert en 1995, le virus de l'hépatite G (GBV-C) ou Pegivirus humain (HPgV) est un virus de la famille des Flaviviridae, et apparenté à celui de l'hépatite C. Ce virus enveloppé à ARN monocaténaire à polarité positive est très répandu dans le monde avec une prévalence estimée à 750 millions de sujets infectés actuellement et 1,5 à 2 milliards de personnes immunisées surtout au niveau des pays en voie de développement. Il peut être transmis par voie parentérale, sexuelle ou verticale, sa prévalence est augmentée chez les hémodialysés, les toxicomanes par voie intra veineuse et les polytransfusés. La réplication du virus a lieu essentiellement au niveau des lymphocytes T et B avec une persistance de la virémie allant de 2 ans à des décennies d'o{scriptl}u son nom Persistent G virus. Malgré son association au Lymphome malin Non Hodgkinien, aucune relation entre ce virus et les hépatopathies n'a été prouvée, par contre le virus semble améliorer la qualité de vie et prolonger la survie des patients infecté par le VIH, surtout si l'infection au HPgV précède celle du virus d'immunodéficience humaine. Le Diagnostic de ce virus non pathogène repose sur la recherche de l'ARN viral par PCR, alors que la présence des anticorps anti-E2 reflète l'existence d'une infection antérieure. Le traitement du HPgV est semblable à celui de l'hépatite C, autrement dit par l'interféron alpha, avec notion de rechute après arrêt de celui-ci. Alors que la prévention repose sur les mêmes mesures que celles des autres virus a transmission parentérale à savoir VHB, VHC et VIH. Diagnostiquer et traiter le HPgV n'est pas l'ordre de ce jour, ce qui semble être primordial est de savoir comment utiliser celui-ci au profit des patients séropositifs.