Dynamique des populations phytoplanctoniques du lac d'Aydat Puy-De-Dome ( France ) : Biomasse et activité métabolique de diverses fractions de taille

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Dynamique des populations phytoplanctoniques du lac d'Aydat Puy-De-Dome ( France ) : Biomasse et activité métabolique de diverses fractions de taille

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Title: Dynamique des populations phytoplanctoniques du lac d'Aydat Puy-De-Dome ( France ) : Biomasse et activité métabolique de diverses fractions de taille
Author: El Magouri, Hachem
Abstract: Au sein des écosystèmes limniques, les problèmes posés par l’eutrophisation dont l’accélération considérable est dûe à l’intervention humaine, ont conduit les autres à étudier le développement du phytoplancton en fonction des caractéristiques abiotiques du milieu et de l’activité métabolique des différentes espèces. Dans cette optique et dans la mesure ou la majorité des travaux réalisés "in situ", ont le plus souvent considère cette taxocénose, dans sa globalité, nous avons entrepris sur le site lacustre d’Aydat, une étude sur 3 fractions de taille phytoplanctoniques tant au niveau de leur biomasse que de leur activité métabolique. Au terme de cette étude , il apparaît que la fraction de taille 12-45 µm contribue pour environ 50% à la biomasse totale estimée par ses descripteurs classiques (biovolumes et chlorophylle a) et par le dosage des nucléotides adényliques. L’efficacité photosynthétique de cette classe se traduit par un pourcentage moyen de 65% de la production primaire totale. L’existence d’une corrélation négative, hautement significative, entre activité nitrate réductase et teneur en nitrates va à l’encontre des idées généralement admises quant au caractère inductible du système enzymatique nitrate réductase. L’interprétation selon FINLAY (1985) concernant le rôle des ciliés, en l’occurrence, les Loxodes dans l’exploitation des nitrates au niveau de l’interface zone oxygénée/zone anoxique donne tout son intérêt à la réalisation d’un modèle hydrodynamique. Si le calcul des diversités spécifiques à partir des effectifs, nous a permis de confirmer les principaux postulats de la théorie des successions écologiques, celui effectué à partir des biomasses spécifiques va à son encontre. Cette ambiguïté ne nous parait qu’apparence et devra susciter un travail de synthèse et de réflexion en prenant en compte la pression de broutage exercée par la communauté zooplanctonique sur le phytoplancton.
Date: 1987-07-16

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