DEGENERESCENCE MALIGNE D'UN KYSTE DERMOIDE DE L'OVAIRE (A PROPOS D'UN CAS)AVEC REVUE SYSTEMATIQUE DE LA LITTERATURE

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DEGENERESCENCE MALIGNE D'UN KYSTE DERMOIDE DE L'OVAIRE (A PROPOS D'UN CAS)AVEC REVUE SYSTEMATIQUE DE LA LITTERATURE

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Title: DEGENERESCENCE MALIGNE D'UN KYSTE DERMOIDE DE L'OVAIRE (A PROPOS D'UN CAS)AVEC REVUE SYSTEMATIQUE DE LA LITTERATURE
Author: ADIL AHMINA
Abstract: La transformation maligne d'un TKM est une pathologie rare, rapportée dans seulement 1 à 2 % des cas. L'objectif de notre travail est de tenter de dégager une conduite à tenir diagnostique et thérapeutique en matière de TKM dégénérés, ainsi que de déterminer les facteurs prédictifs de mauvais pronostic. Patientes et méthodes : Nous avons rapporté l'observation d'une patiente ayant présenté une transformation maligne d'un TKM de l'ovaire, diagnostiquée et prise en charge à la maternité Souissi de Rabat, au service de gynécologie-obstétrique C. Nous avons également réalisé une revue systématique de la littérature sur les cas publiés au cours de ces onze dernières années, en effectuant une recherche sur Science direct. Les données cliniques, paracliniques, anatomopathologiques et thérapeutiques relatives à chaque patiente, ont été soigneusement recueillies puis analysées. Résultats : Notre patiente était âgée de 50 ans, et s'est présentée dans un tableau de douleurs pelviennes. Le diagnostic de kyste dermôide mature a été initialement porté, jugé sur des critères échographiques, et la patiente a bénéficié d'une annexectomie. Cependant, l'analyse anatomopathologique de la pièce opératoire a redressé le diagnostic, révélant la présence d'un carcinome épidermôide au sein du tératome ; La patiente a de surcro{copy}it été reprise en vue d'une geste chirurgical curatif, suivi de 6 cures de chimiothérapie adjuvante. Dans la série étudiée, cette pathologie survient surtout en post-ménopause (60,7 % des cas), l'âge moyen étant de 53,46 {D8}+ 14,5 ans (extrêmes : 29-80 ans). La douleur abdominale était le symptôme le plus fréquent (60 %). Les données radiologiques et biologiques étaient très limitées. La taille tumorale était de 14,51 {D8}+ 6,03 cm (extrêmes : 4 - 30 cm). L'ovaire gauche était le plus fréquemment touché (63,2 %). Le stade tumoral le plus fréquemment rencontré était le stade III (41,4 %). Le carcinome épidermôide était le type histologique le plus fréquent (76,8 %). Toutes les patientes ont bénéficié d'un traitement chirurgical, et la voie d'abord était une laparotomie médiane dans la majorité des cas (la voie c'lioscopique a été réalisée uniquement chez 4 patientes). Le traitement adjuvant le plus fréquemment utilisé était la chimiothérapie adjuvante (40 %). La survie globale était de 38 % à 5 ans, et de 43 % à 2 ans. L'analyse statistique univariée appliquée à notre série n'a ressorti que la récidive comme facteur de mauvais pronostic. Conclusion : Il n'y a, à l'heure actuelle, aucun critère formel de diagnostic de la transformation maligne d'un TKM avant l'analyse anatomopathologique. Cependant, la présomption diagnostique préopératoire peut être facilitée grâce à des critères cliniques, radiologiques, et biologiques, voire même génétiques. Le {plusmn}Gold standard {BB} en matière de traitement de cette pathologie demeure la chirurgie optimale, suivie d'une chimiothérapie adjuvante dans les cas avancés. Néanmoins, malgré les avancées et les efforts déployés, le pronostic de ces tumeurs reste sombre.
Date: 2009

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