contribution à l’étude de la capacité de quelques plantes et bactéries à la remédiation des sols contaminés par les métaux lourds du site d’ait ammar

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Title: contribution à l’étude de la capacité de quelques plantes et bactéries à la remédiation des sols contaminés par les métaux lourds du site d’ait ammar
Author: NOURI MOHAMED
Abstract: Les objectifs de nos travaux de recherche sont l’étude, l’explication et l’exploitation de la variabilité naturelle dans la réponse des plantes et des bactéries aux métaux. La sélection des plantes présentant des caractères de tolérance aux métaux, sur la base de leurs performances à décontaminer des sols, pourra constituer une véritable alternative à la production de plantes transgéniques et contribuer à la conservation et à l’exploitation des ressources génétiques naturelles. Suite à la détermination des concentrations totales et biodisponibles des métaux et du phosphore par l’utilisation de la spectrométrie d'émission atomique à plasma à couplage inductif (ICP-AES). Les résultats obtenus montrent que le site d’Ait Ammar est fortement contaminé par le Fe, le P, le Cr et le Zn. Les teneurs des autres éléments métalliques (Pb, Cu et Cd) montrent une contamination polymétallique, ce qui peut avoir des effets néfastes sur l'environnement. Les concentrations des métaux du sol étaient très hétérogènes entre les différents échantillons du site étudié. Les métaux et le phosphore sont fortement liés au sol et sont donc très peu mobiles. De même, le Fe a été corrélé avec le Zn, le P, le Cr et le Cu, ce qui implique que certaines interactions et / ou des relations d’affinité existaient entre ces éléments. Cependant, le Zn a une part mobilisable plus importante que les autres métaux. Par conséquent, ce métal présente un risque immédiat plus grand que les autres métaux lors d’une libération suite à des modifications des conditions physico-chimiques environnantes. D’autre part, plusieurs plantes ont été séléctionnées et l’espèce végétale, E. spinosus L. a montré la plus grande capacité de phytoextraction du Zn. Cependant, les autres espèces absorbantes des concentrations faibles de métaux et sont donc des bons candidats pour la phytostabilisation. Les différentes techniques utilisées pour étudier l’impact des métaux lourds sur la communauté bactérienne n’ont pas montré aucun effet significatif des métaux sur la communauté microbienne. Ce résultat montre que la toxicité des métaux dans les sols fortement contaminés par le Fe et le P n’a aucune incidence sur les quantités de populations microbiennes spécifiques et aucun changement significatif dans la diversité microbienne des sols contaminés. L’utilisation de la diversité microbienne structurelle et fonctionnelle pour étudier les effets des métaux lourds dans le sol peut être difficile en raison de fortes influences d'autres facteurs environnementaux. En conclusion, l’utilisation de méthodes moléculaires combinée avec des techniques plus traditionnelles était très utile pour observer les changements induits par les métaux lourds au niveau de la structure et des fonctions de la communauté bactérienne. De plus, les techniques moléculaires ont permis d’identifier certaines populations qui pourraient s’avérer utiles pour la décontamination des sols pollués, offrant ainsi plusieurs perspectives de recherche pouvant déboucher sur le développement de nouvelles technologies.
Date: 2014

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