effet prolifératif at antiprolifératif du carvacrol et des composés aromatiques azotés sur les cellules cancéreuses p815, mcf7 et mda-mb468: corrélation avec l'expression de la phosphatase alcaline

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

effet prolifératif at antiprolifératif du carvacrol et des composés aromatiques azotés sur les cellules cancéreuses p815, mcf7 et mda-mb468: corrélation avec l'expression de la phosphatase alcaline

Show full item record


Title: effet prolifératif at antiprolifératif du carvacrol et des composés aromatiques azotés sur les cellules cancéreuses p815, mcf7 et mda-mb468: corrélation avec l'expression de la phosphatase alcaline
Author: AYAD HOUDA
Abstract: Le présent travail peut être divisé en deux parties : Partie I Effet prolifératif et antiprolifératif du Carvacrol, composé majoritaire de l’huile essentielle de thym, sur les cellules cancéreuses P815 : Corrélation avec l’expression intracellulaire de la phosphatase alcaline. Dans un premier temps, les effets cytotoxiques in vitro de l’extrait acétate de Nigelle et l’huile essentielle du thym ont été évalués sur deux lignées cancéreuses, il s’agit de la lignée adhérente BSR et de la lignée non adhérente P815. Dans ces expériences, la vincristine est utilisée comme test positif. La modulation de l’activité phosphatase alcaline (APAL) dans les cellules tumorales par la présence des extraits et/ou drogues cytotoxiques utilisés dans le présent travail apparaît comme certaine. Ceci est particulièrement vrai pour la vincristine et pour l’extrait de Nigelle qui montrent une corrélation entre l’effet antiprolifératif et la stimulation de l’APAL intracellulaire dans les deux lignées tumorales P815 et BSR utilisées. En revanche, l’effet répresseur du Carvacrol comme celui de l’huile essentielle de thym sur l’APAL intracellulaire est un résultat nouveau, jamais détecté ou signalé auparavant lors de la stimulation ou l’inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses ou cellules normales. La possibilité de l’implication de cette enzyme dans le contrôle prolifératif/antiprolifératif des cellules tumorales, soulève une fois de plus le rôle central que pourrait jouer cette activité phosphatase alcaline dans le développement du cancer. Dans un deuxième temps, nous avons voulu approfondir notre approche expérimentale afin de comprendre au niveau moléculaire l’action du Carvacrol sur les cellules cancéreuses ainsi que les cellules mononucléaires humaines du sang périphérique (PBMC). Ces travaux ont montré que l’inhibition de l’APAL par le Carvacrol, à faible concentration, est corrélée avec la stimulation de la prolifération des cellules cancéreuses P815. Le même phénomène a pu être observé dans les PBMC avec une sensibilité moindre (5 fois moins sensible). Les effets observés après 24 à 48 h d’incubation (cycle cellulaire) suggèrent fortement une régulation/inhibition au niveau de la transcription des gènes codant pour la ou les phosphatases alcalines dans les cellules cancéreuses P815. Cet effet prolifératif qui apparaît concomitant à l’effet répresseur du Carvacrol sur l’APAL, suggère que lorsque cette activité enzymatique est réprimée les cellules tumorales P815 prolifèrent mieux. En revanche, à forte dose, le Carvacrol induit l’apoptose tout en réprimant l’APAL. Contrairement aux extraits ou drogues cytotoxiques qui montrent une corrélation entre l’effet antiprolifératif et l’augmentation de l’APAL. De plus, l’effet du Carvacrol à faible dose apparait similaire à celui obtenu par l’action de l’agent mitogène pookweed (facteur de croissance) utilisé dans le présent travail. Cette propriété mitogen-like du Carvacrol renforce notre approche expérimentale et pourrait nous ouvrir une autre voie différente et nouvelle pour contrer ce fléau « le cancer » qui ne cesse de proliférer. Tout naturellement dans un troisième temps, nous nous sommes servis de nos connaissances en culture cellulaire et les difficultés rencontrées pour évaluer l’effet cytotoxique des drogues et/ou des extraits (plantes ou autres) in vitro, pour mettre au point une nouvelle méthode d’appréciation de l’effet anti-cancéreux des drogues pures ou extraits en utilisant un colorant spécifique. Ce teste de viabilité qui donne les mêmes résultats que ceux obtenus par la méthode MTT (préconisée), présente des avantages indiscutables. Partie II Evaluation de l’effet cytotoxique et antioxydant des différentes molécules nouvellement synthétisées, famille des dihydropyrimidinones , les dérivés Hydrazones et les S ystèmes Hétérocycliques Nitré sur les différentes lignées tumorales. Les résultats obtenus sont très encourageants pour certaines molécules avec des effets anticancéreux (IC50) aussi bien, si non mieux, que le cisplatine (anticancéreux de référence). Parallèlement, un effet antioxydant est systématiquement déterminé par le teste DPPH. Certaines molécules possèdent un pouvoir antioxydant comparable à celui de la vitamine C (teste positive). Ces travaux vont nous permettre de sélectionner les molécules « tête de série » et d’envisager une relation structure activité afin d’orienter la synthèse chimique.
Date: 2019

Files in this item

Files Size Format View
207-19 AYAD HOUDA.pdf 19.89Mb PDF View/Open or Preview

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account