contribution a l etude du potentiel antitumoral de l huile essentielle de lippia citriodora d origine marocaine : etude cellulaire et moleculaire in vitro et in vivo

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contribution a l etude du potentiel antitumoral de l huile essentielle de lippia citriodora d origine marocaine : etude cellulaire et moleculaire in vitro et in vivo

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Title: contribution a l etude du potentiel antitumoral de l huile essentielle de lippia citriodora d origine marocaine : etude cellulaire et moleculaire in vitro et in vivo
Author: MOULAY ALI OUKERROU
Abstract: Les irai'aux de rc•ehei che entrepris au cours de cette t11t•sc, Ont permis de inctire en luinicic certains aspects du potentiel cytotox ique in › rire de l’huile essentielle (HF.) de /-iyyi‹i e itrintloru provenant de différentes régions du Maroc contre nn panel de Signées tumorales. A cet eÎ’fet, nous avons démontre que cette 1.1 E exerçaii une activité cytoioxique dose-dépendante et ditïérentielle selon les régions et selon les Signées tumorales te.stées. R’e JTet cytotoxique était très fort à l’cgard dcs ccllulcs tuicoralcs dii mastocytoinc inurin (Pd 15) ( J 5tl=6,60 pg/ml), comparé à la lignée tuniorale d’adénocarcinoiiie mammaire humain MC'F7 (IC'5()=34,72 pg/iu l) et à la lignée tumorale de singe VERO (IC,i›=32,9() pg/ml). (s’analyse chimique de cette HE a été réalisée par la chroinatographic cii phase gazcusc couplée ù lu spcctroinütric dc masse. Les principales molécules dominan t la compositio n chronique, sont 1’oxyde de caryophyllène (13,68%), le spathulénol ( 12,38' «), l’Ar-ciirciimène ( 1.2,32'/o), le néral (8,07*/») et le cis-verbéno1 (6,28'/«). Afin ‹1’cv'a1ucr le rôle joué par les composés majoritaires ct minoritaires, nous avons ctudié la cytotox icité induite par certains constituants purs tels que 1’oxyde de caryophyllène, le citral. l’élémène et le liinonène. Les résultats ont montré une forte activité cytotoxique de tons ces composés contre les ccll«l*« g i5. D«n« i’e»scinblc, nus résultats unt montre que, n1c•n1e à de très tait›les concentrations, les composés m inoritaires contenus dans 1’H F- de /-i/›y/u c-itri‹ ‹In u étaient capables de présenter une activité cylotoxique imponante el différentielle contre les cellules P815. Aussi, aucun effet cytotox ique de 1’H E sur les cellules iriononucléëes du sang périphérique humain (PRMC) n’a été observé. Pour tenter d’élucider les mécanismes molüctilaircs inipliqucs, les rcsultats du test dc 1’induction dc l’apoptose ont montrü que l HE dc Lipyiu ‹'ilriodoi ‹i induisait la mon programmée sur les cellules P815. alors qu’elle ne 1’avait pas induite sur les cellules MC F7. En eft’et, l’étu de de l’apoptose p.ar électrophorèse de l’ADN fragincnté ct par la détection dc la phosphaticlylsérinc cxposcc à la stiTfacc dès incinbrancs dès cellules par le marquage à l’annexine-Biotine-streplavidine FITC. a mis en évidence une apoptose sur les cellules P815. En revanche, ces tests ri’ont pas montré de fragments d“A DN, mais des cliangcinenls morphologiques d’apoptuse tartlive et/ou nccrosc sur les cellules MCf7 ont été obser és a ec la rupture de la membrane cyoplasmique, le débordement du cytoplasme et la fuite des organites cellulaiies. Poiir appi ofondir ces investigations, des tests pai RT-PCR ont cte mencs pour montrer l’effet de l’l IE de Aiyyir/ c'iir/o‹/orn sur 1’ expression des gcncs Bax, Bc1-2, p53 et c-jun dans les cellules MCF7. De manière intéressante, la RT-PC R a permis de dctcctcr des variations dcs nivcatix d’cxprcssion dc CKs LCI4C8 8VCD le temps d’cxposition dcs cellules à l’HE et selon 1’ origine géographique de chaque HE. Ces risultats ont confirmé une apoptose tardive et/on un eft“et de nécrose. D’ autre parl, les combinaisons de 1’H E de L/J›/7/fi ci/r/odoro ou dc l’oxy‹lc dc caryophyllcnc avec le cisplatinc ont montré un cffct antagonistc. Afi n de confirmer ces résultats obtenus in › ii ‹r, des expériences lu vivu ont été réalisées en utilisant le modèle animal DBA2/H2d de souris porteuses de tumeur. En et’fet, l’administration par voic orale de l’l4 E tlc Lippia cru iodora chez des soui is a réduii de manière significative (temps et dose dépendants) le développement d’une tumeur solide chez les groupes traités comparés aux soin is non traitées. Par .aillein s, un aiitre test a monte que 1’ HE de Li › via ‹itrlo‹loi a cxerçait une activitc antibactüricnne intéressante, iii vitro, vis-à-vis dc L.’s‹lieu i‹hic t vli ATCC 25922 et de Sluyli l‹›‹ v‹-t’ii.s- utii-eirs A TCC 25.923 . Cependant, la souche ATCC 27853 de P.:eudoiitona.s' aei’iigino.va élait résistante. Les valeurs des concentrations minimales inhibitrices (CMO) fiuciuaient entre 2.84 et 8,37 mg/ml. Enfin, l’extrait hydro-alcoolique des t“eui lles de Li ›pia c-iU'if3d‹›ro a présente une activité antiradicalaire tr“es imporianie alors que l’huilc csscnticllc cst faiblement antioxydante, coiiiparée ù la vitamine C. Finalement, tous les résultats obten us mettent bien en évidence le potentiel cylotoxique de l’HE de Lippiu c’rfric›dGJ“ff. Il s’agit d’un phénnmène très complexe qui dépend de la composition chimique, de la nature des molécules ct dc lu cible cellulaire.
Date: 2018

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