Etude cytogénétique des couples Marocains souffrant d’avortements spontanés précoces à répétition

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Etude cytogénétique des couples Marocains souffrant d’avortements spontanés précoces à répétition

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Title: Etude cytogénétique des couples Marocains souffrant d’avortements spontanés précoces à répétition
Author: Hanane HOUMAID
Abstract: L’avortement spontané est un problème courant au cours de la grossesse, il affecte presque 25 à 50% des femmes qui tentent à procréer. Il a été évalué qu’entre 30% à 60% de toutes les grossesses dans l’espèce humaine échouent avant d’achever leur développement intra-utérin et que plus de 60% sont cytogénétiquement anormaux. La plupart des avortements ont lieu après la première semaine de gestation. Bien que la plupart des avortements sont sporadiques, 1 à 3% des couples présentent des avortements à répétition qui se définissent par deux avortements ou plus. Plusieurs pathologies ont été considérées comme causes des avortements, les anomalies chromosomiques représentent approximativement 50 à 60% des cas. Le mode de vie moderne, la sédentarité, et l'exposition aux toxines exogènes et endogènes conduisent à une augmentation des dommages de l'ADN. Ceci peut avoir un impact sur les ovocytes, les spermatozoïdes et/ou l'embryon en développement conduisant à l’infertilité, à des fausses couches et ou à des malformations congénitales. Dans le présent travail la génotoxicité et la cytotoxicité ont été évaluées in vitro sur des lymphocytes du sang périphérique humains de 30 couples colligés pour aux moins deux fausses couches, est-ce par l’étude des biomarqueurs cytogénétiques : la fréquence de Micronoyaux (MN), l’Indice de Prolifération cellulaire (IP), les Aberrations Chromosomiques (AC), l’Indice Mitotique (IM), l’Indice de Stimulation (IS), les Echanges entre les Chromatides Soeurs (ECS) et l’indice de Réplication (IR). Les résultats ont été comparés à ceux des témoins et ont affichés une instabilité chromosomique très marquée chez ces couples. La prévalence des aberrations chromosomiques est estimée à 53,34%, elles sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes (R= 1,25). Le taux des AC (0,0066± 0,0016)(p<0,05), La fréquence de MN (0,0048± 0,0003) (p<0,001), et le taux des ECS des couples (1,8567± 0,1742) (p<0,001) sont plus élevés en comparaison avec les témoins. Ainsi, ces tests peuvent constituer des biomarqueurs, prédictifs de la répétition des accidents abortifs ; ils peuvent constituer ainsi des facteurs pronostiques, concernant le résultat obstétrical. Les résultats de l’étude soulignent l’importance de l’exploration cytogénétique des couples aux antécédents de pertes foetales spontanées à répétition, est ce, dès le second accident. À la lumière de ces données, un conseil génétique adapté est proposé. Les facteurs nutritionnels et environnementaux doivent également être pris en compte, ceci à toute son importance puisqu’il s’agit de facteurs modulables et permettant ainsi d’améliorer la prise en charge des couples souffrant de FCR, grâce à l’établissement de recommandations de régime alimentaire et de style de vie sans omettre le soutien psychologique.
Date: 2021

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