Contribution à l'étude de l'adsorption de l'imazéthapyr et de la photodégradation catalysée de l'imazéthapyr et du diuron

Abstract

L’étude de l’adsorption de l’imazéthapyr par la montmorillonite, le complexe montmorillonite-cuivre, le complexe montmorillonite-cuivre-acide humique et par six sols marocains a montré que ce phénomène est décrit par le modèle de Freundlich. La détermination de la constante Kf d’adsorption de l’imazéthapyr permet de classer aussi bien les supports argileux que les sols, selon leur pouvoir adsorbant. L’étude de l’adsorption de l’imazéthapyr par les sols a permis de relever une corrélation positive et très significative entre la constante de Freundlich Kf aussi bien avec la teneur en matière organique qu’avec la teneur en argiles comprises dans les sols. Les dégradations photocatalytiques de l’imazéthapyr et du diuron ont été étudiées et ont montré que ces deux herbicides se dégradent facilement par ce biais. Les vitesses de dégradation de l’imazéthapyr et du diuron dépendent à la fois de la concentration initilae en herbicide et de leur aptitude d’adsorption par le photocatalyseur TiO2, et ceci est valable, qu’il s’agisse du P25-Degussa ou du PC500-Mellenium. Aussi, l’utilisation du catalyseur supporté sur papier engendre dans certains cas, tel que celui du NW10-PC500 pour l’imazéthapyr et du P25-NW10, P25-KM47 et PC500-KM47 pour le diuron, une diminution de la vitesse de dégradation des herbicides. Dans d’autres cas cette cinétique reste inchangée, comme pour le diuron dans le cas du PC500-NW10. Des tests écotoxicologiques menés sur l’imazéthapyr, le diuron et leurs photoproduits ont révélé une différence de l’évolution de la toxicité vis-à-vis du Vibro Fischeri, lors des irradiations des solutions d’herbicides et aussi une différence de cette évolution, dans le cas du diuron, selon que le catalyseur utilisé (PC500) est sous forme de poudre ou supporté .