Contribution à l'étude des causes de régression de la grande outarde ( Otis tarda L., 1758 ) au Maroc

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Contribution à l'étude des causes de régression de la grande outarde ( Otis tarda L., 1758 ) au Maroc

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Title: Contribution à l'étude des causes de régression de la grande outarde ( Otis tarda L., 1758 ) au Maroc
Author: Arhzaf, Zine Laabidin
Abstract: La présente étude décrit les résultats de recherches sur la Viabilité de la population de Grandes outardes du Maroc et les Bases scientifiques pour leur conservation. La Grande outarde (Otis tarda) est une espèce menacée à l’échelle mondiale, dont l’unique population africaine se trouve dans le Nord-Ouest du Maroc. Le peu de données publiées durant ces dernières décennies sur la distribution et l’abondance de l’outarde au Maroc suggère que la population marocaine de cette espèce se trouve en grave danger d’extinction. Nous avons identifié un total de 7 zones de lek ou noyaux reproductifs, où les mâles et les femelles se réunissent au mois de mars pour s’accoupler (Kanouat, Araoua, Tendafel, Tleta- Rissana, Chakbouchan, Mrhitane et Had Kourt). Les 7 groupes reproductifs mentionnés sont distribués entre Tanger et Meknès, limités à l’Ouest par la côte atlantique, à l’Est par la partie occidentale du massif du Rif, et au Sud par la vallée de la rivière Sebou. Les totaux de Grandes outardes recensées en neufs années d’étude (1999-2007) étaient de 85,44, 56, 68,45 ,42 ,73 ,60 et 70 outardes. La proportion des sexes dans la population était très déséquilibrée en faveur des femelles, avec des valeurs globales de 5.08 ; 2.86 ; 3.42 ; 3.25 ; 4.00 ; 2.43 ; 5.02 ; 8.1 et 3.01 femelles par mâle en neuf ans d’étude. Les valeurs de productivité globales annuelles étaient de 0,23, 0,65, 0,71, 0,33, 0,53, 0,43, 0,14, 0 et 0,31 poussins/femelle respectivement de 1999 à 2007. Les analyses génétiques de 292 échantillons provenant de la Péninsule Ibérique et de 18 du Maroc ont mis en évidence 22 haplotypes, 20 d’entre eux apparaissaient sur la Péninsule Ibérique et deux étaient exclusivement du Maroc, car les deux populations ne partagent aucun haplotype. Les simulations réalisées sur la viabilité de la population de Grande outardes marocaines mettent en avant comme résultat le plus probable l’extinction de la population au terme d’environ 25 ans, en partant d’une population de 100 individus. L’étude de l’état de conservation de la population de Grandes outardes du Maroc montre que le braconnage constitue actuellement une des principales menaces pour sa survie. De même, d’autres facteurs néfastes ont été identifiés, tels que quelques installations électriques, qui occasionnent la mort par collision de nombreux exemplaires et la destruction de l’habitat par les nouvelles infrastructures construites dans certaines zones importantes pour les Grandes outardes marocaines.
Date: 2010-03-12

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