Sérologie et caractérisation moléculaire des souches de la rubéole au Maroc et identification du nouveau génotype 1g en Afrique

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Sérologie et caractérisation moléculaire des souches de la rubéole au Maroc et identification du nouveau génotype 1g en Afrique

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Title: Sérologie et caractérisation moléculaire des souches de la rubéole au Maroc et identification du nouveau génotype 1g en Afrique
Author: Caidi, Hayat
Abstract: Afin de déterminer le risque de susceptibilité de la rubéole chez les femmes en âge de procréer (15-39 ans), 967 échantillons ont été testés pour les IgG spécifiques du VR. 82.5 % étaient séropositives. Pas de différence significative (p = 0,87) n’a été observée entre les femmes du milieu rural et celles du milieu urbain ; 81.3 % et 84 % respectivement. Une différence statistiquement significative (p<0,0001) a été trouvée entre les femmes de 15 à 19 ans et celles de 34 à 39 ans. Le retard de l'infection par le virus de la rubéole chez les femmes en âge de procréer indique un grand risque pour le syndrome de la rubéole congénitale (SRC) au Maroc. Pour différencier entre une infection récente susceptible d’infecter le fœtus et une réinfection en général sans risque pour le fœtus, on a eu recours à un test confirmatif qui est le test d’avidité des IgG. L’étude s’est déroulée sur un total de 100 femmes enceintes qui se sont présentées pour suspicion d’infection au virus de la rubéole. 52 femmes (52%) étaient positives pour les anticorps IgM et IgG. 40 femmes (76,9%) présentaient un indice d’avidité (IA) faible < à 30% ; 4 femmes avec un IA entre 30 à 50 % et 8 femmes (15,4%) avec IA > à 50%. Nos résultats ont montré une avidité élevée chez 8 femmes (20%) et qui peut être le résultat d’une réinfection. La mesure de l’avidité des IgG est plus sensible que le test IgM pour la détection différentielle entre une infection primaire et une réinfection, puisque la détection des IgM seules ne peut pas différencier entre les deux types d’infection. L’analyse moléculaire des souches de la rubéole circulant au Maroc entre 2001 et 2005 a montré qu’il n’existe qu’un seul génotype associé à la transmission épidémique du virus. Il s’agit du génotype 1E (Clade 1). Pour les souches Africaines, l’analyse moléculaire a montré que les virus des deux clades circulent en Afrique, les souches Ougandaises et Ivoiriennes se groupent parmi le génotype 1g (clade1), alors que la souche originaire de l’Afrique du Sud se groupe avec les souches du génotype 2B (clade 2). Nos données pourraient contribuer à remplir les lacunes dans l'épidémiologie moléculaire du virus sauvage de la rubéole en Afrique. Dans ce rapport, nous décrivons également la première caractérisation moléculaire du nouveau génotype "1g" en Afrique. Pour valider l’usage du nouveau génotype 1g, toutes les protéines structurales SP-ORF (C-E2-E1) de 3186 nts ont été analysées. La comparaison a été faite avec le virus d’origine d’Israël pour la confirmation de l’usage des souches du Génotype ‘’1g ‘’ comme souches de référence.
Date: 2007-09-10

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