Biodégradation des effluents de la raffinerie samir (mohammédia-maroc)

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Biodégradation des effluents de la raffinerie samir (mohammédia-maroc)

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Title: Biodégradation des effluents de la raffinerie samir (mohammédia-maroc)
Author: Kada, Naoual
Abstract: L’exploitation et le raffinage du pétrole et les dommages qu’ils engendrent à l’environnement ont atteint leurs paroxysmes. Le Maroc, pays non producteur de pétrole, dispose d’une raffinerie installée à Mohammedia, c’est la Société Anonyme Marocaine de l’Industrie du Raffinage (SAMIR). Conscients de l’impact de ses rejets liquides sur les eaux côtières de l’Océan Atlantique voisins, les responsables de cette société ont installé, depuis 2006, une STEP pour le traitement des rejets de la raffinerie. Dans l’objectif d’optimiser les performances de cette station par la recherche des microorganismes capables de biodégrader les hydrocarbures, une étude a été entamée en 2011-2012 qui consiste en l’étude de la qualité physico-chimique des effluents de la dite raffinerie et en l’isolement des germes hydrocarbonoclastes. L’évaluation de la qualité physico-chimique des rejets de onze stations choisies au sein de la raffinerie ont montré qu’à la sortie de la STEP, la température, le pH, la conductivité électrique (CE), les phénols et les hydrocarbures totaux sont conformes aux normes marocaines mises en vigueur. Par contre, les valeurs de la DCO (239,66 mg L-1), de la DBO5 (64,91 mg L-1) et des MES (75,91 mg L-1) restent relativement élevées après le traitement. Afin d’optimiser le traitement biologique au niveau de la STEP, on a procédé, dans un premier temps, à un isolement des souches bactériennes à partir des stations choisies et elles ont été identifiées comme étant : Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas. stutzeri, Klebsiella pneumoniae, Bacillus atrophaeus, Serratia marcescens, Acinetobacter baumanii et Citrobacter amalonaticus. Ces bactéries ont subi un test de biodégradation du pétrole brut, les résultats montrent que le taux de biodégradation le plus important est celui de P. aeruginosa avec 72%, suivie par P. stutzeri et Acinetobacter baumanii avec 68%, Bacillus atrophaeus avec 67%, Klebsiella pneumonia et Serratia marcescens avec 45 % et Citrobacter amalonaticus avec 30%. Ces mêmes souches ont été testées pour déterminer le taux de biodégradation de l’effluent brut, les résultats sont très encourageants et ont révélé un taux de 100% pour toutes les souches identifiées. Pour confirmer ce traitement sur l’effluent brut, un test de toxicité a été réalisé. Les résultats de ce test ont montré que l’effluent traité permet la germination des bio-essais choisis (lentille, blé et pois chiche). Dans un deuxième temps, sept souches de levures ont été isolées et identifiées. Il s’agit des genres suivant : Candida, Rhodotorula, Bensingtonia et Picha Hansen. Le test de biodégradation du pétrole brut par ces souches a montré que Pichia Hansen sp1 et Pichia Hansen sp2 donnent les meilleurs résultats (37,2% et 35,5%), suivi de Besingtonia (33,33 %), Candida sp1 et Candida sp2 (28% et 16%) et Rhodotorula (16,66%). Dans le test de biodégradation de l’effluent brut de la raffinerie, Pichia Hansen sp1 et sp2 présentent toujours le meilleur taux de biodégradation avec respectivement 62% et 60%, suivi de Bensingtonia avec un taux de 55,5% et Candida et Rhodotorula avec 51%. Le test de toxicité réalisé sur ces levures a montré que le traitement qu’on a réalisé est réussi, puisqu’il permet la germination de tous les bio-essais.
Date: 2015

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