Etude des effets des produits phytosanitaires sur les acariens ravageurs et leurs ennemis naturels: Cas du fraisier du Loukkos

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Etude des effets des produits phytosanitaires sur les acariens ravageurs et leurs ennemis naturels: Cas du fraisier du Loukkos

Show full item record


Title: Etude des effets des produits phytosanitaires sur les acariens ravageurs et leurs ennemis naturels: Cas du fraisier du Loukkos
Author: Lagziri Mariam
Abstract: Dans la région du Loukkos, au nord du Maroc, les fraisiers sont exposés à plusieurs problèmes phytosanitaires portant préjudice à sa production. Ceci a mené les producteurs à une utilisation abusive d’un grand nombre de pesticides. Cette stratégie de lutte non raisonnée s’avère contraignante et condamnée à l’échec pour plusieurs raisons comme la pullulation importante des populations de ravageurs résistantes aux pesticides. Les acariens ravageurs de l’espèce Tetranychus urticae constituent les ravageurs les plus menaçants de la culture de fraise dans la région du Loukkos. En plus des acaricides, les acariens ravageurs sont exposés à de nombreux autres produits insecticides et fongicides destinés à lutter contre de nombreux insectes ravageurs et maladies fongiques. Un autre méfait de l’usage non raisonné des pesticides est la destruction de la faune auxiliaire bénéfique essentiellement constituée d’acariens prédateurs de l’espèce Phytoseiulus persimilis. Des tests toxicologiques ont permis la comparaison de l’efficacité des acaricides d’usage fréquent dans la région à d’autres acaricides récemment homologués. L’étude montre que l’efficacité du bifenazate et l’étoxazole sur les ravageurs dépasse celle des acaricides conventionnels. Ceci pousse à recommander ces produits «à risques réduits» pour effectuer la rotation avec ceux conventionnels. Par ailleurs, les tests toxicologiques révèlent que, bien qu’ils ne soient pas spécifiques aux acariens, les insecticides pyréthrinoïdes et organophosphorés provoquent des taux de mortalité importants chez les T. urticae. Certains fongicides, comme le soufre et le mancozèbe paraissent avoir aussi un effet, bien que relativement modéré, sur les T. urticae. Ce travail a aussi mis l’accent sur le problème de résistance aux insecticides Lambdacyhalothrine et chlorpyrifos-éthyl chez les acariens ravageurs testés. Au fil des années, l’usage intensif de ces deux matières actives a pu générer une résistance à ces produits, bien qu’ils ne soient pas spécifiques aux acariens. La recherche des bases métaboliques de cette résistance a fait ressortir l’implication des enzymes estérases dans la détoxication de la lambda-cyhalothrine (pyréthrinoïde). Le glutathion transférase (GST) n’aurait, par contre, pas d’effet sur la résistance à cet insecticide. L’étude montre, enfin, que les biopesticides testés sont prometteurs dans l’usage possible contre T. urticae vue qu’ils sont offensifs sur ces ravageurs et peu nocifs sur leurs ennemis naturels P. persimilis. L’utilisation sélective de ces biopesticides en plein champ devrait permettre la création d’un environnement favorable pour la conservation des P. persimilis . Les résultats reportés ici sont importants dans le programme du lutte biologique et intégrée contre T.urticae.
Date: 2013-03-02

Files in this item

Files Size Format View
Document indisponible.doc 22.01Kb Microsoft Word View/Open

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account